L’arpenteur sidéral

« Issu du néant, vais-je y retourner ? » s’interroge le sourcier d’idéal accoudé à la fenêtre du vide.
Devant lui, la voûte céleste palpite d’une trémulation ardente qui le laisse en état d’apesanteur.

Béatitude cosmique.
Ferveur sidérale.

Il a besoin de cette beauté pour retrouver la respiration du temps et vibrer avec tout l’univers.
Sismographe astral hypnotisé par la magie du ciel, il peut rester ainsi des heures à contempler la Voie lactée.
Il aimerait vivre en osmose avec les constellations, se laisser envoûter par tous les sorciers de l’impossible, mais une peur ancestrale le retient de partir chercher l’élixir du bonheur à fleur d’éternité.
Il lui suffirait pourtant de si peu pour buvarder le destin, prendre appui sur la nuit et réaliser son rêve le plus fou : découvrir l’absolu.
Malheureusement, la hantise de l’inconnu l’empêche de franchir le pas.
Fasciné par une lointaine voix intérieure qui remue en lui de troubles réminiscences, il écoute les chants de l’abîme remonter aux sources de la Genèse.
À l’ombre d’arcanes portant leur alchimie au point d’ébullition, des forces obscures l’arriment à la lumière, l’incitent à transiter vers l’inaccessible.

◊◊◊◊◊◊

Avis des lecteurs sur ce livre

1

“Se délester de toutes ses urgences pour savourer l’invention magistrale de ces deux contes fantastiques !

L’auteur tente de capter un absolu qui lui échappe comme dans un rêve, malgré ses « élytres subliminaux ». Les visions décrites pourraient faire l’objet d’une mise en scène théâtrale décoiffante, d’une B.D. fabuleuse …”

– Michèle Nemitz

2

« J’ai l’impression de lire plusieurs livres en même temps, car le contenu est très dense, le rythme du récit essoufflant et les descriptions écrites dans une langue exubérante au vocabulaire inouï. »

– Cornélius Colliander

Où le trouver?

En version digitale:

Ou en version papier aux éditions Assyelle