Dors ma fille, dors !
Ne regarde pas la fleur de l’espace s’ouvrir comme une titanesque gerbe stellaire à la source du temps,
oublie ces dislocations de cratères,
craquements de gouffres,
cataractes de lave
à travers bouches glaciaires et étoiles de sang.
Dors, ma douceur… dors !
Ne te laisse pas hanter par ces lambeaux de rêves tatoués d’éclairs,
cris de squelettes,
tempêtes primordiales,
bêtes antédiluviennes,
fossiles effarants aux crocs de caïmans sous un ciel d’apocalypse.
Ne cauchemarde pas avec toutes ces horreurs…
Avis des lecteurs
1
“Dans une alchimie très personnelle des sons et des sens, de la danse des images et des émotions, l’auteur relate les affres de ce « Mondo Cane » à une petite créature en devenir, afin qu’elle s’en prémunisse.
Il module son blues d’errance et d’exode et révèle la maîtrise de son art dans le poème « Tao ! ».”
Michèle Nemitz
2
« Les poèmes semblent avoir été conçus lors d’un voyage entre rêve et réalité d’où se dégage un monde étrange et mystérieux que l’auteur décrit avec une sensibilité parsemée de mots percutants.
Le Buvardeur de néant colle tellement à ma peau que je me le suis approprié, au point de l’apprendre par cœur…»
Madge
Où le trouver?
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- Publié chez Assyelle